Le bien-être au travail

Le bien-être au travail a été très longtemps totalement ignoré par les entreprises. Le salarié n’était là que pour assurer la prospérité de son employeur et peu importait que cela se fasse à son détriment. Il était un outil malléable et corvéable à souhait, jusqu’à l’usure. L’industrialisation a massivement embauchée des mains pour les mettre au rebus une fois usées, malades, exténuées. L’essentiel des besoins des entreprises concernait de la main d’œuvre peu qualifiée qu’il était facile de recruter.

De nos jours on assiste fort heureusement à un retournement de situation. La prise en compte de la pénibilité au travail est devenu un sujet omniprésent aussi bien dans les entreprises qu’au niveau de nos dirigeants. Le salarié est écouté et souvent choyé. Les startups sont celles poussant le concept le plus loin. En constant besoin de collaborateurs ultra-qualifiés, elles se battent pour faire venir les meilleurs. La rémunération mais aussi les conditions de travail deviennent presque à part égales des leviers de recrutement. Les salle de jeux, les espaces de repos avec fauteuils massant, les séances de méditation et de yoga, tout est fait pour que les employés se sentent aussi bien au bureau que chez eux. Ils prolongent sans contrainte le temps sur leur lieu de travail pour le plus grand bénéfice de leur employeur.  

Les entreprises privées ne sont plus les seules à prendre soin de leurs collaborateurs. Les administrations souvent décriées pour l’ennui, la répétitivité, voir la pénibilité de leurs tâches, prennent le problème à bras le corps. Les espaces de pause s’équipent de matériel destinés à soulager le corps et l’esprit.  

Le bien-être au travail ne se cantonne pas au seul aspect physique. Il est également lié à l’épanouissement personnel et la reconnaissance de son travail. La motivation individuelle est stimulée par  l’estime de sa hiérarchie et les possibilités d’évolution de carrière.